A l'heure où l'amertume nait et prend goût
des frustrations de n'être pas aimé comme on l'entend
la douleur nait et croît
tel des monstres nourris par quelques esprits malins.
Les petits différents finissent par se faire écho
jusqu'à la résonance.
La premier monstre se nourrit de n'être pas compris
par une âme que l'on croyait soeur.
Elle sait pourtant mon besoin !
Pourquoi cette torture ?
Le deuxième, enfanté du premier, nous rappel l'abîme.
Celui d'un rêve déchu.
D'un être qui nous connaîtrait
et nous aimerait
mieux que nous-même.
Le troisième, le plus vil,
met à l'épreuve notre capacité à aimer
vraiment.
Pour l'esprit honnête,
qui cherche à connaitre,
à ressentir,
et offre parfois à comprendre les tourments,
les tournants
de l'esprit de son ou sa bien-aimé•e,
comment en effet endurer
la peine que l'on pourrait faire à l'autre
en lui avouant se sentir, parfois,
mal aimé ?
Comment... sachant que, moins qu'un choix,
le traitement qu'il/elle vous inflige
n'est que le fruit
de ses propres limites.
De son besoin d'être accepté en retour
comme il ou elle l'entend
vraiment.
Comment... sachant que plus que tout,
ce sont ses peurs, ses démons, ses limites
que vous désireriez
par amour
transcender.
Alors, broyé dans l’enclume de nos besoins d'amours
tel des diamants dans leur forge
ne pouvez vous qu'espérer
être rejoint•e par votre tendre aimé•e.
D'être transformé•e, ensemble,
pour accéder à ce supplément d'humanité
que promet un certain dont de soi.
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